Suite à notre précédent article intitulé "Paris sacrifie la pétanque au profit de l'expansion hôtelière...", nous revenons aujourd'hui sur cette triste affaire suite à un communiqué de presse explosif qui vient de nous être relayé.
Le Conseil d’État a donné jusqu'à aujourd'hui (20 avril 2024) au CLAP pour libérer les lieux, sous peine d'une astreinte de 500 € par jour. Face à cette injonction, les boulistes ont décidé de ne pas se laisser faire et ont transformé leur terrain en Zone à Défendre (ZAD).
Leur combat est motivé par plusieurs éléments troublants. Tout d'abord, les recours initiés contre la convention entre la Mairie de Paris et la société exploitante de l'hôtel voisin, n'ont pas encore été tranchés. De plus, la mairie soutient un projet pouvant être potentiellement illégal, entraînant même le dépôt d'une plainte au pénal cette semaine.
Les Clapistes dénoncent également l'opacité entourant le projet de remplacement, prétendument "écologiste", mais qui semble avant tout bénéficier à l'Hôtel Particulier, entreprise choisie par la mairie pour succéder au CLAP. Ils ont mis la main sur un business plan gardé secret jusqu'à présent, révélant les bénéfices prévus grâce au "jardin enchanté" de l'hôtel.
Dans ce contexte, les membres du CLAP, rassemblés sous le collectif "Défense du CLAP et du Maquis de Montmartre", ont décidé de ne pas quitter les lieux jusqu'à nouvel ordre. Ils lancent un appel à la désobéissance civile, suivant l'exemple de célèbres figures telles qu'Hannah Arendt.
Le communiqué se conclut sur une note de résilience : "On veut tuer le Clap Pétanque, mais les licencié(e)s du club ne se laisseront pas enterrer vivants".
Pour lire l'intégralité du communiqué de presse, rendez-vous sur [lien vers le communiqué].
Article qui fait suite à l'alerte de C. COMTE fan de la Webtélé Boulistenaute.com
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